René Collin souligne que la fin du système des quotas de sucre voulue par l’Union européenne, alors que ce système avait fonctionné à la satisfaction générale depuis de nombreuses années, provoque de grandes inquiétudes chez nos planteurs, déjà confrontés à un climat de morosité générale en agriculture.
Les discussions ont achoppé sur les modalités de calcul du prix de la betterave qui sera désormais beaucoup plus dépendant des fluctuations du prix mondial du sucre. Alors que dans le régime des quotas, les planteurs bénéficiaient d’un prix minimal garanti.
René COLLIN a toujours voulu croire aux vertus de la négociation entre partenaires. Il regrette vivement ce blocage à la veille des semis 2017 alors que les concessions des 2 parties avaient permis de réaliser la plus grande partie du chemin. Le Ministre poursuivra en concertation avec sa collègue flamande les contacts avec les différentes parties pour sortir de cette situation de confrontation entre 2 logiques qui place tout le monde dans une grande incertitude juridique.