Les populations de cécidomyie orange sont élevées dans les sols, et les émergences des prochains jours pourraient être abondantes, voire très abondantes dans certains champs. Les attaques seront liées aux conditions météorologiques favorisant ou défavorisant les vols et les pontes. Les conditions lourdes et orageuses telles que celles qui sont annoncées, sont connues comme favorables à l’insecte.
Notre conseil est d’aller observer les champs à la tombée du jour. Il suffit de se munir d’une baguette d’un mètre de long, de la tenir horizontalement par le milieu, et de s’en servir pour écarter doucement une ligne de blé d’une vingtaine de centimètres. Les moucherons orange qui s’envolent peuvent alors être comptés. On répète cette observation une dizaine de fois. Si cette méthode provoque l’envol de trois cécidomyies par observation, on peut considérer qu’une intervention insecticide peut se justifier, sauf évidemment dans les variétés résistantes. Le lien « variété », renvoie à la liste des « variétés » résistantes à la cécidomyie orange.
En cas de traitement insecticide, seul les pyréthrinoïdes présentent une efficacité sur la cécidomyie orange.
Les traitements sont préférablement appliqués à la tombée du jour, lorsque les femelles sont haut dans la végétation, ou bien même occupées à pondre dans les épis. La liste des traitements autorisés
Jaunisse nanisante à son apogée dans les froments
Les plages infectées par la jaunisse nanisante de révèlent maintenant complètement. Beaucoup s’étonnent de l’ampleur atteinte par cette virose. Pour rappel, la menace de jaunisse nanisante en froment avait été signalée dès le mois de novembre, et confirmée à la sortie de l’hiver, notamment à la séance du Livre blanc.
Ces avertissements, sortant des habitudes, semblent ne pas avoir été pris au sérieux par tout le monde.
Au vu de l’hiver extraordinairement doux, et des amorces de jaunisse nanisante présentes dès l’automne, la tournure des événements n’a rien de surprenant. Le scénario de cette année est assez similaire à celui de 1990, où l’infection des froments avait également touché des champs à des niveaux extrêmes. Actuellement, il n’y a évidemment plus rien à faire.
Coordination scientifique : Groupe « ravageurs », M. De Proft
Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site : www.cadcoasbl.be