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 07 mars 2016 11:40 

L’industrie belge de la transformation de la pomme de terre poursuit une surprenante croissance


La surprenante tendance à la croissance de ces dernières décennies s’est poursuivie en 2015 pour l’industrie belge de la transformation de la pomme de terre.
En 2015, un peu moins de 4 millions de tonnes de pommes de terre ont été transformées en frites réfrigérées ou surgelées, en produits à base de purée, en chips, en pommes de terre précuites, en flocons et en granulats. Avec 3.970.595 tonnes de pommes de terre transformées, le secteur enregistre une croissance de 4,4% par rapport à 2014.

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Dans le bilan annuel de Belgapom, force est de constater que les secteurs belges du négoce et de la transformation de la pomme de terre affichent une augmentation continue de leurs investissements, avec € 167.207.415 (+ 44,7%), ce qui représente un montant record en termes d’investissements. Et avec le développement prévu du secteur dans les années à venir, il est peu probable que cette tendance s’inverse.

La croissance se manifeste surtout dans la production de frites surgelées

(+5,3%) et réfrigérées (+2%), et le volume des autres produits (croquettes de pommes de terre, chips, flocons et autres) a lui aussi augmenté (+1,3%).

Après de nombreuses années de croissance dans l’emploi, 2015 a connu une stagnation. La tendance à l’automatisation poussée se confirme donc.

Cette croissance de l’industrie belge de la transformation de la pomme de terre s’inscrit dans le cadre de la demande mondiale de pommes de terre transformées. La pomme de terre est de plus en plus considérée comme un aliment de base.

Le fait que cette source d’hydrates de carbone, de vitamine C et de potassium puisse être cultivée avec moins de terre et d’eau que les céréales et le riz rend la pomme de terre populaire dans des pays qui la snobaient jusqu’alors.

La production de pommes de terre dans les pays en voie de développement augmente fortement, et de ce fait, la demande de produits à base de pomme de terre conviviaux suit le mouvement. Le gouvernement chinois a par exemple annoncé début 2015 que la pomme de terre allait de plus en plus remplacer le riz et les nouilles dans l’assiette, et cette tendance s’observe également en Inde.

La chaîne belge de la pomme de terre repose sur une riche tradition de culture de la pomme de terre, mais aussi du fritkot.
Notre pays se trouve au beau milieu de la zone de culture européenne de la pomme de terre, et peut compter sur des producteurs compétents, qui cultivent des pommes de terre de grande qualité en vue d’une transformation en frites, en chips ou en d’autres produits.

La chaîne belge de la pomme de terre est constituée de nombreuses entreprises familiales actives dans le négoce, la fourniture et la transformation. Cette dynamique sera une fois encore mise à l’honneur du 27 au 29 novembre 2016, à l’occasion d’Interpom Primeurs, le salon international de la pomme de terre, au Kortrijk XPO.

Ce secteur traditionnel mais malgré tout jeune dans la chaîne agroalimentaire belge a été illustré par Belgapom dans le livre « La pomme de terre en Belgique, le pays de la frite » édité l’année passée.

Ensemble pour une croissance durable

La croissance de la chaîne belge de la pomme de terre permet à l’industrie de la transformation, mais aussi aux producteurs et aux entreprises de fourniture de services et de marchandises de se développer sous forme de cluster.
Dans cette optique, le projet « Ensemble pour une croissance durable » initié par Belgapom occupe une place centrale. Ce projet essaie de guider l’ensemble de la chaîne vers une croissance optimale, mais surtout durable.
En collaboration avec d’autres partenaires de la chaîne et avec des centres de recherche et de pratique belges, Belgapom a également misé sur des projets intéressants, comme le projet Reskia (inhibition de germination pauvre en résidus), Bintje Plus (une Bintje résistante au phythophthora) et Ipot (une application internet capable de suivre la croissance des pommes de terre via satellite).

James Bint, with a license to fry

Belgapom et ses entreprises mettent tout en œuvre pour développer, sur le plan mondial, l’image des « real Belgian fries ». Dans aucun autre pays au monde, la consommation de frites n’est aussi ancrée dans la culture que chez nous. Même la chancelière Merkel s’est récemment échappée quelques instants d’un sommet européen pour aller chercher des frites dans une friterie bruxelloise. James Bint, un personnage de bande dessinée disposant d’une « license to fry » sera lui aussi l’ambassadeur des frites belges dans les années à venir. En 2016, une campagne est prévue en collaboration avec les friteries belges pour faire mieux connaître James Bint. L’action très réussie au fritkot du pavillon belge lors de l’Exposition universelle de Milan connaîtra une suite sous la forme d’actions promotionnelles dans le monde entier. James Bint sera également présent lors de la mission commerciale princière en Indonésie, la semaine prochaine.

Comme le dit food.be : Belgium, small country, great food … à commencer par le chocolat, les bières… et les frites !



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