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| 12 mai 2025 |
11:53 |
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Bulletin Agrométéorologique (Belgique) - 1/5/2025
Après un automne et un début d’hiver humides, un assèchement progressif s’est amorcé dès le mois de février. Les 2 premiers mois du printemps ont été secs, notamment le mois de mars. Le déficit de précipitations sur la période est plus marqué en Flandre qu’en Wallonie.
Après 2 années marquées par des précipitations conséquentes / continues au moment de l’installation des cultures de printemps, ces conditions sèches (et chaudes), appuyées par des vents majoritairement de secteur Est, ont permis aux semis (Betterave, maïs) et plantation (pomme de terre) de se faire sans discontinuité et sans réels heurts. On a rarement bouclé une campagne de semis / plantation aussi précocement ! Fin avril, elle est pour ainsi dire terminée. Cette campagne aurait même pu être terminée un peu avant si de légers retards dans l’obtention des plants de terre n’étaient pas survenus.
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Revers de la médaille, ces conditions sèches tendent à accroître la concurrence des adventices et à compliquer leur gestion.
En ce qui concerne les céréales d’hiver, les semis se sont faits dans de relativement bonnes conditions. Leur enracinement profond leur permet de tolérer la période de sécheresse actuelle. Dans l’ensemble les céréales ont tendance à être favorisées dans les années sèches et fortement ensoleillés (comme c’est le cas actuellement), pour peu qu’elles aient suffisamment d’eau lors de la phase de remplissage du grain. C’est en partie lié à l’impact des conditions sèches sur la pression des maladies. Celle-ci est actuellement faible.
Pour l’instant, les conditions de croissance en ce début d’année 2025 ne sont pas (encore) préjudiciables aux cultures. On est loin des conditions compliquées (excès de précipitations) observées au cours des 2 dernières années mais il ne faudrait pas passer de Charybde en Scylla et se désespérer de voir la pluie tomber. Les perspectives pour le mois de mai semblent être en tout cas au maintien de conditions sèches. En pommes de terre hâtives, principalement cultivées dans les 2 Flandres, des précipitations seraient déjà les bienvenues pour assurer un bon développement de la culture
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