Et ce malgré le fait que les prix sont historiquement bas ! Les prix (marché libre) très bas concernent non seulement les pommes de terre à destination de la transformation frites, mais aussi les chips / croustilles et les variétés à destination du marché du frais. Les ventes sur le frais sont globalement en baisse, et en France le marché du frais (vente en recul de 3,7%) ne se porte pas bien, alors qu’en chair ferme c’est même très mauvais (-10,7% pour les ventes). On devrait d’ailleurs – dans l’Hexagone - voir une baisse des surfaces pour le frais, compensée par une hausse pour l’industrie.
Les contrats à travers la zone NEPG sont à la baisse, souvent de 10 à 15% (voire encore moins chez certains acheteurs !) en départ champ, et entre 5 et 10% en moins pour les (longues) conservations. Certains industriels encouragent les nouvelles variétés en donnant un peu plus que pour la Bintje.
Si tout le monde s’accorde sur le fait qu’une baisse des surfaces serait nécessaire pour assainir le marché, peu croient – si baisse il y a – qu’elle sera significative.
D’après De Vries & Westermann, la Russie, qui a un réel besoin de pommes de terre, a déjà importé plus de 60% en plus que la saison passée, mais se sont surtout la Chine ( !), l’Egypte et Israël qui ont profité de l’embargo russe sur les patates européennes…