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 26 sep 2024 00:23 

Crise FCO: retour sur l’action des éleveurs et éleveuses ovins


Les éleveurs et éleveuses ovins de la FUGEA étaient mobilisés ce mercredi 25 septembre. Ils et elles ont mené une action symbolique pour visibiliser les dégâts vécus sur le terrain suite à l’épidémie de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et obtenir des actes forts des autorités. Une rencontre avec les ministres Dalcq, Dolimont et Desquesnes a également eu lieu pour échanger sur la situation et les soutiens politiques à mettre en place.

 

 

Une soixantaine d’éleveurs et éleveuses ovins étaient présents devant l’Elysette ce mercredi matin. Des tas de laine ensanglantés ont été déposés devant le bâtiment pour symboliser les nombreuses pertes d’animaux dans les élevages suite à l’épidémie de FCO. A côté, un cercueil rappelle aux autorités qu’après les brebis, ce seront des éleveur-euses qui disparaitront si les soutiens politiques ne sont pas à la hauteur de la crise vécue sur le terrain. 

L’épidémie de fièvre catarrhale ovine, encore appelée maladie de la langue bleue, touche les élevages de ruminants wallons depuis bientôt 2 mois. Les dégâts sont très importants, en particulier dans les troupeaux ovins mais aussi chez les bovins et caprins. L’augmentation de la mortalité dans les cheptels (estimation de 23.000 ovins morts en Belgique) n’est que la partie visible de l’iceberg. Baisse de la production laitière, avortements ou baisses de fertilité : les pertes pour les éleveurs et éleveuses sont multiples.    

Sur le terrain, nos membres subissent le manque d’anticipation et de communication des autorités compétentes. Pascal, éleveur à Esneux, ne l’accepte pas : « Visiblement, les autorités fédérales compétentes étaient au courant du retour de la FCO depuis plusieurs mois. Comment se fait-il que presqu’aucun suivi ou disposition n’aient été transmis à temps aux éleveurs et éleveuses se préparer à cette épidémie ? ». Les éleveurs et les éleveuses se sentent démunis et abandonnés face aux conséquences de la maladie.   

Pour faire face à cette crise et sauver les fermes impactées, il faut des soutiens politiques forts et concrets. Pour Zoé, éleveuse à Durbuy : « Les autorités fédérales doivent se rendre compte de la gravité de la situation. C’est une crise majeure, la survie de nos fermes est menacée ! Nous attendons une prise en charge des vaccins avec effet rétroactif et des informations claires sur la vaccination afin de protéger nos animaux l’année prochaine ».   

Au niveau wallon, des solutions ont été évoquées en concertation pour indemniser les pertes et adapter les règles PAC. La FUGEA appuie la ministre Dalcq et le gouvernement en ce sens, ce que nous avons rappelé lors de la rencontre en présence de ministres Dalcq, Dolimont et Desquesnes. Ces aides sont vitales pour nos fermes, les budget évoqués (au niveau européen ou wallon) sont essentiels et justifiés ! 

Il est urgent d’acter des mesures fortes pour soutenir moralement et économiquement les éleveurs et éleveuses. La FUGEA continuera à travailler en ce sens avec les décideurs politiques. 

Contacts :

  • Zoé Brusselmans (représentante ovins) - 0478 57 71 40 
  • Thomas Huyberechts (chargé de mission) – 0499 88 33 93 

 

 


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