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 16 sep 2020 11:18 

Pommes de terre: une saison, puis l’autre…


Les défanages sont loin d’être terminés. Ce qui est d’ailleurs malheureux. Car à quoi sert de produire des sur-tonnes (pour celles et ceux qui ont eu assez d’eau et qui couvrent leurs contrats, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, loin de là !), si c’est pour risquer de s’entendre dire par l’industrie qu’elle n’en a pas besoin ?

Les arrachages ont débuté (plants, frais, départ champ industrie) parfois à vive allure avant d’être ralentis voire stoppés par la sécheresse qui se réinstalle.  La saison 2021-2022 pointe déjà son nez… Les locations de terre, commencées parfois en plein confinement ou avant les moissons, vont bon train. Alors que personne ne sait vers où on va en matière de contrats 2021-2022 ou de besoins de l’industrie pour la période allant de janvier à décembre 2021…. Le niveau des contrats est un secret de polichinelle : ils seront probablement à la baisse. Tout comme les surfaces 2021.

Mais, tant que la récolte 2020 « n’est pas derrière les planches », prudence ! Et tant qu’on n’aura pas une idée des qualités (problèmes éventuels de coups et endommagements en cas de récolte dans le sec…) en stockage, difficile d’évaluer le stock net à disposition… On signale déjà, pour des pommes de terre récoltées il y a 2 à 4 semaines, des problèmes de pourritures humides. Il s’agit probablement de pourritures dues aux ex-Erwinia ou au Pythium. Attention, chaleur et endommagements ne vont pas ensemble !

Une chose est quasi sûre, c’est que les coûts de production de la saison 2021-2022 seront encore plus élevés que ceux de 2020-2021 ! Les coûts des phytos et en particulier des antigerminatifs (appliqués en végétation et en thermonébulisation) vont peser encore plus. L’énergie sera probablement à la hausse (après les prix planchers du printemps 2020). Si on a recours à l’irrigation et à la réfrigération (nouveaux investissements et/ou utilisation plus intensive), là aussi les coûts de production seront en progression. En toute logique les contrats devraient s’apprécier pour couvrir ces coûts plus élevés annoncés.

Ce qui devrait baisser en toute logique (mais où est parfois la logique dans « le monde de la pomme de terre » ?), ce sont les prix de locations de terre. Qui, si les contrats baissent, devraient baisser de la même manière… Comment rendre vertueux le cercle vicieux actuel ?



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