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 03 aout 2020 16:58 

Renforcement des mesures en vue de la prévention des maladies à déclaration obligatoire


La présence du virus de la peste porcine africaine (PPA) sur le territoire belge constitue une urgence sanitaire, économique et de bien-être animal pour le secteur porcin belge.

La situation évolue très favorablement chez les sangliers sauvages (Voir http://www.favv-afsca.fgov.be/ppa/actualite/belgique/). Sauf dégradation de la situation, la Belgique introduira une demande pour récupérer son statut indemne à l'automne 2020.

Le risque global reste cependant élevé. Une résurgence de la maladie est en effet toujours possible, puisque le matériel contaminé peut rester longtemps infectieux, même dans la nature. De plus, la situation générale de la peste porcine africaine se détériore dans l'est de l'UE et dans de nombreux pays tiers. L'augmentation de la circulation des personnes et des produits augmentera encore plus le risque d'introduction de cette maladie, ainsi que d'autres maladies. Il est donc important de maintenir notre niveau de réactivité. Les exploitations porcines ayant un faible niveau de biosécurité courent un risque plus élevé d'introduction de PPA ainsi que de nombreuses autres maladies porcines, et en font courir à l’ensemble du secteur.

L’ensemble des parties concernées estiment que la biosécurité des exploitations devait être renforcée. Bien que le risque lié à la PPA en est aujourd’hui la principale motivation, de telles mesures sont également nécessaires en vue de protéger nos élevages contre l’apparition d’autres maladies comme indiqué, de même que dans le cadre de la lutte contre l’antibiorésistance.

Des mesures en vue de renforcer la biosécurité des exploitations ont dès lors été reprises dans une modification de l’arrêté royal du 18 juin 2014 portant des mesures en vue de la prévention des maladies du porc à déclaration obligatoire. Cet arrêté de modification a été publié le 20 mai 2020 et est entré en vigueur le 19 juin 2020.

L'arrêté modificatif impose les mesures supplémentaires suivantes :

  • Toutes les personnes qui pénètrent dans les étables enfilent, dans le sas d’hygiène, des bottes et des vêtements ou survêtements propres à l’exploitation avant de pénétrer dans les étables. Elles se lavent les mains et désinfectent leurs bottes dans le pédiluve avant d’entrer dans les étables et après en être sorties. (Jusqu’à présent, seule la mise à disposition du matériel était obligatoire, pas son utilisation, même si elle semblait évidente).
  • Mesures supplémentaires spécifiques pour les exploitations comptant 3 porcs ou moins :
    • L’exploitation dispose d’un stock de désinfectant.
    • L’exploitation dispose d'un équipement pour le nettoyage et la désinfection, adapté aux besoins de l'exploitation, sauf en cas de preuve de l'intervention d'une entreprise spécialisée à cet effet.
    • Chaque étable ou section est vidée, nettoyée et désinfectée au moins une fois par an.
    • Un compartiment ne peut être repeuplé qu'après avoir été complètement séché après le nettoyage et la désinfection.
    • Les porcs de compagnie ne peuvent pas quitter l’adresse du troupeau où ils sont détenus, sauf en cas de transport vers, et le séjour dans, des cabinets vétérinaires et cliniques vétérinaires et en cas de vente.
  • Dans un futur proche : Evaluation de la biosécurité des exploitations de porcs par le vétérinaire d’exploitation via une application informatique : Le responsable d’une exploitation porcine sera tenu de faire réaliser chaque année, par son vétérinaire d’exploitation, une évaluation des risques d’introduction de maladies du porc à déclaration obligatoire. L'enquête sur les risques est basée sur le Biocheck de l’UGent, complété par un certain nombre de questions supplémentaires portant sur les obligations légales. Sur base de l’évaluation des risques, le responsable de l’exploitation porcine et le vétérinaire d’exploitation élaborent conjointement, dans les 30 jours calendrier, un plan d’action visant à optimiser la biosécurité à l’exploitation. Ce plan décrit les actions d’amélioration qui seront mises en place et le timing de réalisation.

    Afin de réaliser cette évaluation de manière conviviale, pratique et efficace, l’AFSCA mettra à disposition des vétérinaires un outil informatique. Cet outil est développé par l’AFSCA en collaboration avec ARSIA et DGZ et sera intégré à leur application « Plan sanitaire d‘exploitation ».

    Cette évaluation des risques sera rendue obligatoire (« activée ») une fois cette application disponible et pleinement fonctionnelle. Cette date, probablement début 2021, sera communiquée ultérieurement.


    Les coûts de réalisation de l’évaluation des risques ainsi que ceux de l’élaboration, de la mise en œuvre et du suivi du plan d’action sont à charge du responsable de l’exploitation porcine. Une participation forfaitaire unique du Fonds sanitaire de 35 euros par exploitation sera toutefois octroyée au vétérinaire d'exploitation pour la réalisation de la première évaluation des risques. Les frais au-delà de 35 euros sont à charge de l’éleveur.


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