Mais en général, Solanum tuberosum , est une espèce qui tient mieux face à la sécheresse que d’autres cultures de printemps. Dans les sols bien pourvus en matières organiques et à bonne structure, la culture a encore des capacités à « tenir »… Les (faibles) précipitations des jours à venir donneront un certain répit aux cultures.
Les doryphores sont signalés sur de nombreux tas de déchets, parfois aussi en culture, mais de manière annecdotique. De nombreuses parcelles abritent des coccinelles, tant adultes que larves, qui font baisser les populations de pucerons. Dans des situations un peu exceptionnelles (vue l’absence de précipitations, le vent séchant et des humidités relatives (% HR) basses), du mildiou a été trouvé sur tas de déchets (face Nord, ombrage de grandes adventices et d’un bâtiment) dans le centre du pays (région d’Eghezée).
Les tubérisations ont commencé, avec des plantes du stade crochet au stade petite noix. A première vue, les tubérisations sont plutôt bonnes (10 à 15 tubercules). Mais il est trop tôt pour faire quoique ce soit comme prévisions, des « avortements » pouvant avoir lieu !