C’est grâce à tous les efforts consentis, en particulier par la Région wallonne, que la Belgique est fière d’avoir pu réussir à contenir puis à faire reculer la maladie dans la faune sauvage avec seulement 6 cas d’anciens ossements positifs découverts depuis plus de 8 mois ! http://www.favv-afsca.fgov.be/ppa/publications/presse/_documents/2020-03-09_CP-PPA--etat-des-lieux-au-2-mars-2020_FR.pdf
De plus, nos élevages de porcs sont restés totalement exempts du virus, préservant ainsi notre statut indemne de PPA chez les porcs domestiques.
L’AFSCA est consciente des difficultés auxquelles le secteur porcin a dû faire face suite à l’entrée du virus dans notre pays et à la perte du statut indemne de PPA chez tous les suidés (statut comprenant les suidés sauvages et domestiques). Ainsi, compte tenu de l’évolution très favorable de la situation, nous comptons introduire cet automne 2020 (sauf nouvel évènement) une demande afin de récupérer ce statut auprès de l’OIE, nous avons commencé à y travailler.
Cette récupération faciliterait en effet une possible réouverture de certains marchés dans le cadre des exportations de porcs vers les pays tiers.
En vue également de faciliter ces négociations, comme certains pays tiers le demandent, une surveillance active chez les porcs domestiques va être effectuée dès le début de ce mois-ci jusqu’en septembre de cette année afin de compléter la surveillance passive déjà mise en place depuis le début de la crise dans nos élevages via la prise systématique d’échantillons en cas de constatations de maladie dans un groupe de porcs.
Concrètement : cette nouvelle surveillance va se faire par le biais d’environ 10.000 analyses supplémentaires effectuées sur des échantillons déjà prélevés par les vétérinaires dans le cadre de la surveillance de la maladie d’Aujeszky. Ainsi, les vétérinaires ne devront pas faire de prélèvements ou de démarches supplémentaires. Les frais d’analyses sont entièrement pris en charge par l’AFSCA. Il est rappelé que les échantillons de sang prélevés pour la surveillance Aujeszky doivent être faits de manière optimale, c’est-à-dire en fournissant aux laboratoires des tubes de sang entièrement remplis et identifiés de manière individuelle afin d’assurer une quantité suffisante pour réaliser tous les tests ainsi qu’une bonne traçabilité.
Attention : les échantillons prélevés dans le cadre de la maladie d’Aujeszky (= chez des animaux sains) sont COMPLÈTEMENT SÉPARÉS des échantillons à prélever dans le cadre de la vigilance accrue pour la PPA (= animaux malades). Si des échantillons pour Aujeszky et la PPA font l'objet d'une vigilance accrue au cours de la même visite d'exploitation, ils doivent être envoyés en tant qu'échantillons séparés.
Il n’y a pas de travail ou de coûts supplémentaire non plus pour les éleveurs.
Les exploitations ont été sélectionnées afin d’avoir une vue représentative de l’ensemble du pays mais également en tenant compte de la proximité de certains élevages avec l’origine du foyer de PPA dans la faune sauvage et d’autres facteurs de risque pour l’introduction du virus.
Pour ces élevages présélectionnés, un résultat d’analyse pour la PPA sera donc également visible sur leur rapport d’analyse de laboratoire habituel.