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 26 avr 2019 12:41 

BFA: une stratégie Européenne de durabilité 2030 pour le secteur de l'alimentation animale


Lors de l’Assemblée Générale du 25 avril dernier, Frank Decadt a confirmé les résultats concernant la réduction de l’utilisation des antibiotiques dans les aliments pour animaux composés (70% de moins en 2018 par rapport à l’année de référence, 2011).

Par ailleurs, la BFA continue à investir massivement dans un système d’autocontrôle performant afin de garantir la sécurité alimentaire des aliments pour animaux vis-à-vis le consommateur. « Les contaminants d'origine microbiologique (salmonelle en premier lieu) nécessitent une approche encore plus dynamique aussi qu’une gestion de crise équilibrée », déclare Frank Decadt.

« Nous sommes également préoccupés par la présence de pesticides dans les matières premières destinées à l’alimentation animale », a ajouté Yvan Dejaegher, directeur-général de la BFA.  « BFA s’efforce de développer une approche spécifique pour le secteur de l’alimentation animale avec des normes claires, un système d’autocontrôle solide et validé par l’Agence de la Sécurité Alimentaire (AFSCA) et une gestion de crise agissant au niveau européen », conclut Yvan Dejaegher.

Comme le veut la tradition, l’Assemblée Générale de la Belgian Feed Association (BFA) s’est tenue le dernier jeudi du mois d’avril.  
« L’objectif de la BFA pour l’année 2017 était de réduire de 50% l’utilisation des antibiotiques dans les aliments pour animaux », affirmait le président Decadt. Pour 2018 notre mission consistait à confirmer ces bons résultats. « Mission accomplie », a déclaré Yvan Dejaegher. En 2018, l’utilisation des antibiotiques - dans le secteur de l’alimentation animale - a connu une réduction de 70% par rapport à l’année de référence, 2011. « C’est un véritable succès et un exemple significatif pour le secteur de la production animale », ont confirmé Frank Decadt et Yvan Dejaegher. 

La durabilité était et reste une priorité absolue. En 2020, la BFA organise le Congrès européen.   
L’objectif de ce congrès est de déterminer les contours de ‘la stratégie européenne de durabilité 2030’ pour le secteur de l’alimentation animale. BFA a rédigé une enquête à propos de la durabilité. Cette enquête a été testée au niveau belge. D’une part, BFA a organisé une plate-forme pour les différentes parties prenantes. Les principaux acteurs de la chaîne alimentaire étaient présents le 20 mars pour indiquer au secteur des aliments pour animaux quelles pistes de durabilité étaient à suivre. 

« Les 3 axes principaux qui sont ressortis des discussions de cette plate-forme sont : l’empreinte écologique des aliments pour animaux, le soja durable et les flux connexes locaux », confirme Frank Decadt. « L’enquête auprès de nos membres met en avant les priorités suivantes : l’efficacité alimentaire, la valorisation des flux connexes et promouvoir les activités de la filière alimentaire » , ajoute Y. Dejaegher. Le tapis européen est maintenant déroulé pour que l’enquête soit réalisée auprès de chaque fabricant européen d’aliments pour animaux. Rendez-vous en 2020 à Anvers.  

BFA souhaite continuer à travailler à la réalisation d’un protocole de biosécurité : le  maillon des aliments pour animaux a terminé ses devoirs. Tous les maillons de la chaîne sont en train de réaliser un protocole validé par l’AFSCA. 
L’ambition finale est de développer un protocole européen générique sur la biosécurité, harmonisé à travers toutes les frontières nationales. « Mieux vaut prévenir que guérir », telle est la devise de F. Decadt et Y. Dejaegher. 
BFA (Belgian Feed Association) compte 160 membres. Ensemble, ils représentent 92% de la production nationale. Le secteur emploie plus de 3.600 personnes. Avec une production nationale de 7 millions de tonnes et un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros, l’industrie des aliments composés pour animaux constitue le principal fournisseur de moyens de production pour l’agriculture. 

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