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20 mars 2018 |
14:29 |
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Conservation des pommes de terre
Le froid, précédé d’une période douce a été suivi d’un redoux, lui-même suivi d’une dernière ( ?) offensive hivernale… Ce n’est pas facile de conserver / ventiler des pommes de terre, surtout dans ces conditions « yoyo » tellement variables…
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Les périodes froides sont généralement propices à la bonne conservation, d’autant plus quand on a des lots pas trop sains qui nécessitent encore et toujours du séchage, 6 mois après la récolte ! Et pourtant, l’air froid et sec (que l’on réchauffe idéalement au canon à chaleur (si non, alors en mélange d’air)) est idéal pour assainir et sécher les tas continuant à produire des tubercules humides… Sans parler des lots ayant tendance à sortir de dormance et qui commencent à germer.
En cours des périodes froides, les teneurs en CO² ont parfois dépassé les teneurs « dangereuses » (à savoir plus de 3.500 ppm pour les croustilles / chips) et plus de 5.000 ppm pour les frites. En cas de gel prolongé, certains logiciels de gestion de la ventilation ont bloqué les ouvertures de volets d’entrée d’air de peur qu’ils ne se referment pas bien suite à des problèmes de gel et de formation de glace au niveau des raccords volets / chassis. Il faut alors y aller manuellement, ou travailler avec ouverture partielle de la porte d’entrée (pour s’assurer que le CO² parte et que de l’air frais soit introduit) tout en ventilant en interne.
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