Alors que l’AFSCA n’hésite pas à appliquer des normes drastiques, issues du secteur industriel, chez nos producteurs pour favoriser des circuits de plus en plus facilement « contrôlables » d’un point de vue sanitaire.
Nous constatons que dans d’autres cas, comme ici présent, les rouages du contrôle sanitaire auraient pris quelques jours de vacances… L’AFSCA a effectivement attendu un mois et demi avant de communiquer sur cette contamination soit disant pour garder le secret de l’instruction avant d’appliquer les pénalisations prévues en cas de contamination. Mais pendant ce temps, des consommateurs pourraient avoir été contaminés en mangeant des œufs issus du secteur industriel. En grande quantité, cet insecticide peut en effet se révéler nocif pour les reins, le foie et la glande thyroïdienne !
Où est donc passé le principe de précaution ? Ce principe pourtant bien appliqué lorsqu’il s’agissait des tartes à maton, des fromages de Herve. Pour moins que ça, des exploitations agricoles en circuit-court se sont vues bloquées et financièrement pénalisées. Une fois encore, la FUGEA se positionne contre ces aberrations de l’Agence fédérale !
Pour la FUGEA, l’actualité nous montre une fois de plus qu’il est difficile aux consommateurs d’avoir confiance en une nourriture standardisée et industrialisée au profit d’une alimentation de proximité et d’une agriculture à taille humaine.
Les éleveurs sont encore une fois les premiers à pâtir de ce genre de scandale qui éclate à cause des entreprises aux méthodes frauduleuses qui gravitent autour de la filière, s’agissant ici d’un fournisseur de volailles.
La FUGEA est là pour aider les éleveurs à se tourner vers une agriculture autonome où ils seront maîtres de leur exploitation !