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 02 aout 2017 14:14 

Les producteurs de lin construisent des entrepôts temporaires dans leur zone de production


Le métier de producteur de lin a considérablement évolué depuis la Seconde Guerre mondiale. À l'époque, la plupart d'entre eux étaient établis autour de la Lys. Ils achetaient du lin auprès du cultivateur local, l'amenaient aux routoirs, le mettaient en bottes puis le rentraient pour le teiller.


à télécharger:
Arrivage des premiers lots (100.4 Kb) Un espace suffisant (111.7 Kb) Entrepôt et bureaux (105.3 Kb)

La filière a ensuite connu une crise importante et beaucoup de producteurs de lin (lisez : de négociants) ont disparu. Ceux qui ont survécu ont augmenté leurs superficies, en s'étendant dans l'arrière-pays. Le rouissage sur champ prenant de l'importance, les superficies contractées par producteur ont augmenté rapidement.
 
La plupart des producteurs de lin avaient leur siège et leur unité de teillage centrale en Flandre occidentale et orientale, et étaient à la recherche de zones de production où cultiver en régie propre plusieurs centaines d'hectares.
 
La formule des baux saisonniers s'est généralisée. Quelques grands exploitants agricoles semaient encore pour leur propre compte. Les grandes zones de production se situaient dans le Brabant flamand, le Brabant wallon, le Hainaut, la province de Namur et la province de Liège.
 
Cette évolution soulève un problème logistique : il faut acheminer d'importantes récoltes de ces zones lointaines à l'unité de teillage centrale, en quelques jours. La récolte du lin est extrêmement tributaire du temps, le rouissage sur champ doit être optimal et une fois roui, le lin doit être suffisamment sec pour être rentré. 
L'engorgement des axes routiers, notamment autour de Bruxelles, devient chaque année plus problématique. Cela engendre d'importantes pertes de temps, qui nuisent à la rentabilité du transport.
 
Les producteurs de lin cherchent une solution. De plus en plus de grands exploitants construisent un entrepôt temporaire sur leur zone de production, dans lequel ils peuvent stocker entre 200 et 400 ha de façon rapide, efficace et à un coût relativement bas.
 
Les récoltes quittent ces entrepôts plus tard, souvent de nuit, pour rejoindre l'unité de teillage centrale.
 
Hier, nous avons été reçus par Kris Dewaele dans le complexe flambant neuf qu'il a fait construire à Baisy-Thy/Genappe. 
Ses superficies contractées se situent essentiellement en Brabant wallon et en Brabant flamand. Cet entrepôt lui permet de stocker le lin roui de façon rapide et efficace en attendant de l'acheminer vers Desselgem à la date la plus propice. Suffisamment grand pour accueillir plusieurs centaines d'hectares compactés sous la forme de balles rondes, il possède un large portail d'accès et est entièrement clos. 
 
Les premières balles étaient arrivées ce week-end. Il ne reste plus qu'à attendre une amélioration de la météo, en l'occurrence de la pluie, pour pouvoir amener tout le lin au stade de rouissage correct.
En termes de rendement, beaucoup de parcelles dans la région de Genappe enregistrent 30 à 60 % de pertes. Le lin est court et de qualité médiocre.
Kris : « Effectivement, nous n'avons pas de chance. Je pense que cette année est la pire que nous ayons connue. L'indemnité qui nous sera octroyée par les Fonds des Calamités régionaux sera bien loin de compenser nos pertes ! »



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