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 04 juil 2017 16:06 

Foire de Libramont 2017: thème « Cultivons le climat »


Libramont 2017 se déroulera en 6 jours : la foire du 28 au 31 juillet sur le site de Libramont et Demo Forest les 1 et 2 août en pleine forêt, à Bertrix.
1000 exposants et démonstrateurs, sur 100.000m2 de stands et 180ha de chantiers de démonstration.
Manifestation unique en Europe, ce gigantesque évènement en plein air propose à ses visiteurs, professionnels ou consommateurs, un programme riche, diversifié, spectaculaire, une expérience exceptionnelle.
Depuis 1926, Libramont se réinvente chaque jour pour
-Être un acteur du changement et un vecteur d’optimisme,
-Être un espace professionnel de solutions, d’innovations et de créativité,
-Être un lieu de rencontres entre les agriculteurs, les forestiers et les consommateurs,
-Etre un outil efficace de valorisation de l’image du monde agricole dans la société.
-Développer une marque forte porteuse d’un grand capital confiance

Aujourd’hui, chacune des manifestations libramontoises (qu’il s’agisse de la Foire ou de Demo Forest) est en fait constituée de 2 événements qui se déroulent dans un même temps et un même lieu : le premier est professionnel, le second « tout public ».

L’intérêt de cette coexistence, à priori peu naturelle, de 2 événements est: de pouvoir tester des tendances, des produits (les marketeurs diraient « interroger le marché ») et de construire une relation de confiance entre l’artisan de la terre (agriculteur ou forestier) et le consommateur-citoyen.

Aujourd’hui, bien plus qu’une exposition gigantesque, bien plus que d’impressionnantes démonstrations ou qu’un lieu de rencontres exceptionnelles, Libramont est devenu un formidable laboratoire vivant au service du monde agricole et forestier et plus largement au service de secteurs aussi fondamentaux que l’alimentation ou la santé.
Dans notre équipe et notre histoire, nous avons toujours eu une double obsession : d’une part, nous sommes obsédés par la volonté que l’agriculture et la forêt du futur restent les plus belles inventions de l’homme et, d’autre part, que les agriculteurs et les forestiers prospèrent dans nos campagnes.

Libramont &Co, 1er Forum interprofessionnel du monde agricole, forestier et de la ruralité est né de cette double obsession.

Les organisations et travaux réalisés dans le cadre de Libramont&Co nourrissent le contenu de la Foire, ils l’amplifient (en créant des rendez-vous professionnels durant toute l’année, en existant dans l’espace virtuel) et ils la prolongent (en approfondissant des sujets professionnels, en transformant Libramont un véritable HUB agricole et forestier).
A titre d’exemple, le 1er Sommet des Producteurs organisé le 30mars 2017 en prologue du thème « Cultivons le Climat » a permis de mettre en lumière les axes forts développés durant le grand rendez-vous estival.
Il est clairement apparu que consommer local, que l’on parle de bois ou de produits agricoles, a un impact très positif sur le climat.

  1. Introduction & actualité agricole - Libramont en chiffres
  2. Thème "Cultivons le climat" - à la Foire et en forêt
  3. Programme général provisoire
  4. Nouveautés 1 - 2 - 3 - 4
  5. Plan
  6. Mecanic Show
  7. Agriculteurs de valeurs
  8. Infos pratiques - visiteurs - presse - PMR
  9. Nos partenaires

***

Après le Sommet des éleveurs le 01/12/2016, Libramont&Co a organisé le 30 mars 2017 le Sommet des producteurs. L’objectif était de rassembler les producteurs agricoles et forestiers autour de spécialistes afin de préparer le thème de la Foire et de Demo Forest 2017 : « Cultivons le climat ».
Les agriculteurs et les sylviculteurs sont concernés par les changements climatiques à deux titres :
Ils subissent les effets des changements climatiques
Leur activité a une influence sur le climat

Impact des changements climatiques sur l’agriculture et la sylviculture belge

A politique d’émission de gaz à effet de serre inchangée, la température moyenne dans nos contrées augmentera de 3,6 ° C. L’objectif de l’accord de Paris est de maintenir cette hausse en dessous de 2° C.

Dans nos régions, ce réchauffement du climat s’accompagnera d’hivers moins froids et plus pluvieux et d’étés plus chauds et plus secs.
Le défi de l’adaptation des variétés et méthodes culturales aux changements climatiques est particulièrement vital pour les forestiers qui plantent aujourd’hui des arbres qui devront s’adapter au climat de la fin de ce siècle voire du début du suivant.

Outre les choix variétaux, les agriculteurs sont victimes des impacts des phénomènes climatiques extrêmes tels que les coulées de boue. Dans un pays aussi urbanisé que la Belgique, les conséquences de ces coulées de boue sur les habitants sont importantes. De nombreuses initiatives sont prises, souvent en concertation avec les pouvoirs publics, tels que la plantation de miscanthus en zone sensible à Gembloux, le miscanthus étant utilisé pour chauffer certains bâtiments communaux.
L’impact des changements climatiques concerne aussi l’apparition de nouvelles maladies du bétail (suite à l’extension de la zone de diffusion de certains insectes), de nouveaux ravageurs des cultures et des forêts et de plantes invasives parfois dangereuses.

Impact de l’agriculture et de la sylviculture sur les changements climatiques

Dans tous les plans de réduction des gaz à effet de serre, il est uniquement tenu compte des émissions (digestion des bovins, épandage des effluents,…) et pas du stockage. Or, la forêt (elle est largement reconnue dans ce rôle) mais aussi les terres agricoles et en particulier les prairies permanentes sont des puits de carbone. A titre d’illustration, un ha de prairie permanente stocke environ 70 fois la production annuelle de gaz à effet de serre des bovins qui la pâturent (sur base de la densité moyenne de bétail en Wallonie).

L’agriculture représente en Belgique moins de 10 % des sources d’émission de carbone. Le plan wallon air-climat, mettant en oeuvre les accords de Paris prévoit une réduction de 48 % de ces émissions agricoles d’ici 2050 alors que la réduction attendue est de 98 % pour la production d’énergie et 87 % pour le logement. Cet effort particulier qui sera porté vers les performances énergétiques des logements donne des perspectives pour l’utilisation du bois, particulièrement bon isolant et facilement recyclable.

L’élevage bovin viandeux, souvent attaqué par les associations vegan (tout le monde se souvient des 40 jours sans viande du printemps) sur son bilan carbone peut, moyennant certaines conditions (alimentation principalement issue de la ferme, présence importante de prairies permanentes) présenter un bilan carbone plus que flatteur. Les émissions des bovins étant largement compensées par la photosynthèse des prairies et cultures fourragères. De la viande 0 carbone, chez nous, ça existe et en manger, c’est bon pour le climat.
Ce bilan carbone positif de notre agriculture et de notre sylviculture est peu valorisé au niveau financier. Le prix de la tonne de CO2 sur les marchés financiers (5-6 €) est aujourd’hui fort faible. La reprise économique couplée avec une réduction des plafonds dans le cadre des accords de Paris devrait pousser ce prix à la hausse et créer une possibilité d’incitant financier pour les agriculteurs et les sylviculteurs qui développent des techniques culturales à bilan carbone positif.

Outre cette valorisation de la T de CO2, la plupart des actions menées pour réduire les émissions de carbone d’une exploitation agricole (photovoltaïque, réduction de la consommation de carburant, des engrais chimiques,….) ont un impact direct positif en réduisant le coût des intrants.
L’industrie agro-alimentaire belge est très attentive à son bilan carbone. La raffinerie Tirlemontoise, en utilisant trois débouchés : feed (aliment pour bétail = pulpe), food (sucre) et fuel (biocarburant) utilise 100 % du carbone de la betterave cultivée localement. Cet exemple montre aussi l’importance de l’élevage dans le recyclage du carbone via les co-produits de l’industrie.

Conclusions

Le thème des changements climatiques permettra encore cette année de renforcer le rôle que s’est donné la Foire de Libramont d’être un lieu de dialogue entre producteurs agricoles et forestiers et les consommateurs.
Les consommateurs ont des attentes importantes en matière d’impact de leur consommation sur le climat. Les agriculteurs et forestiers belges produisent déjà de nombreux produits avec un bilan carbone positif et sont prêts à continuer leurs efforts.



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