“La surveillance de la chaîne alimentaire représente la mission centrale de l’AFSCA, et nous continuons à y travailler pleinement”, déclare son CEO Herman Diricks. En 2016, l’Agence alimentaire a réalisé 119.487 missions auprès de 66.038 établissements alimentaires belges. Plus de 87% des activités contrôlées étaient en ordre. Sur les 85.905 échantillons prélevés, 96,8% d’entre eux étaient conformes. Un haut niveau de sécurité alimentaire dont le mérite ne revient pas seulement à l’AFSCA, mais bien entendu aussi aux entreprises et aux organisations sectorielles.
L’amélioration des résultats dans les cantines scolaires est très marquée. Ces établissements ont obtenu 66% de bons résultats en 2014 et près de trois-quarts affichaient un résultat favorable en 2015. L’année 2016 prolonge cette ascension avec une augmentation de 5,5% sur un an, portant les bons résultats à 80%. « Notre cellule de vulgarisation a mis en place des formations en collaboration avec les écoles, et cela a porté ses fruits. Nous espérons que ces améliorations s’inscrivent dans le long terme », déclare Herman Diricks.
L’amélioration des résultats en 2016 n’est pas uniquement marquée dans les cuisines de collectivités (+8,3%). Les commerces de gros (+3,6%) et l’horeca (+6,1%) ont également montré une nette progression sur le plan de la sécurité alimentaire. Des améliorations ont aussi été faites au niveau des poissonneries (+3,4%) et des boulangeries (+1,1%). En outre, le secteur de la production primaire reste un des meilleurs élèves : les agriculteurs et autres entreprises actives dans la production végétale atteignent les 97% de bons résultats, et 94,8% de contrôles favorables au niveau de l’élevage.
On retrouve aussi des secteurs, comme les cuisines des hôpitaux, et des entreprises individuelles où une marge de progression existe. L’AFSCA souhaite atteindre cette progression non seulement via les contrôles, mais aussi via l’information et la formation. En outre, grâce à une bonne collaboration établie avec ses collègues européens, l’Agence alimentaire peut se baser sur des initiatives intéressantes de ceux-ci qui visent l’amélioration du comportement des opérateurs
Dans les secteurs qui font moins bien en termes d’hygiène générale, d’autres non-conformités sont rencontrées, tels que des produits dont la date de péremption est dépassée. Ces denrées, très périssables, sont identifiées par une « date limite de consommation » (ou DLC) sur l’étiquette. Après la date indiquée, il n’est plus question de consommer ces produits. Si les contrôleurs en rencontrent, ils s’assurent qu’aucune de ces denrées avariées n’atteignent l’assiette du consommateur. « Et dans le cas de contrôles non favorables, nous retournons sur place jusqu’à ce que tout soit remis en ordre », insiste Herman Diricks.
L’Agence alimentaire est aussi active sur d’autres plans. En 2016, la cellule d’accompagnement a débuté ses activités, et des visites d’inspections de pays tiers ont été reçues avec succès, ce qui revêt un caractère d’importance pour l’exportation de produits belges.
Les personnes qui veulent connaître les résultats des contrôles hygiène et infrastructure de l’AFSCA au sein de leur cantine scolaire, boulangerie ou café peuvent les consulter sur www.foodweb.be
L’ensemble des résultats du rapport d’activité est disponible online sur :
http://www.afsca.be/rapportactivites/2016/