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 20 juin 2017 14:13 

Lutte contre les doryphores :


Si la gestion des repousses de pomme de terre dans les autres cultures est d’une grande importance vis-à-vis du mildiou, elle l’est tout autant dans la lutte contre les doryphores.
Le doryphore se déplace très peu de parcelle à parcelle. Les repousses permettent, lorsque les conditions sont réunies, aux adultes de doryphores de pondre et ainsi aux larves d’effectuer tout leur cycle sur des plantes levées généralement tôt : arrivées au 4ème stade larvaire ou quand il n’y a plus assez de nourriture disponible, ces larves colorées s’enfouissent dans le sol pour s’empuper et prendre la forme adulte. Ces adultes vont ensuite rejoindre les parcelles de pomme de terre avoisinantes.

C’est ce qui se passe actuellement. Ce maintien du parasite dans les autres cultures, nous conduit tout naturellement à des situations comme cette année :
- Hiver et printemps secs (pas ou très peu de destruction naturelle des larves dans le sol) ;
- Plantation semi précoce ;
- Temps chaud et sec (% important de larves par rapport aux nombres d’œufs pondus et très peu de larves tombées au sol suite aux pluies d’orage) ;
- Forte probabilité d’avoir une deuxième génération cette année.

Dans les parcelles de pomme de terre, le nombre d’adultes y ayant hiverné est faible, mais les larves sont en plein développement. Une femelle peut engendrer jusqu’à 200 larves, lesquelles ne vont pas tarder à s’enterrer pour devenir adultes. Si la météo reste sèche et chaude, une seconde génération peut intervenir dont les adultes s’enterreront en août – septembre pour hiverner.

La lutte efficace passe donc par la destruction des stades larvaires sensibles aux insecticides. Mais à partir de quel dégât faut-il intervenir ? Les essais récents du CRA-W et du Carah ont montré qu’on peut tolérer (en fonction des variétés) de 5 à 10 % de perte de feuillage en situation poussante, et de 2 à 4 % en situation de stress (sécheresse). 2 % de perte correspond à 1 plante sur 50 complètement ravagée. Le traitement localisé est toujours à privilégier quand il est réaliste. 3 groupes d’insecticides sont disponibles :
- Les pyrethroïdes de synthèse : moins efficaces à haute température (25- 30 °C) et dégradés par la lumière => à appliquer par temps frais et couvert, le matin ou le soir. Efficaces sur les jeunes larves, moins sur les adultes et pas du tout sur les œufs. Si plusieurs stades sont présents simultanément, le traitement devra être répété. Utiliser beaucoup d’eau (300 l/ha). Ils sont peu sélectifs => les populations d’auxiliaires sont fortement diminuées, et de ce fait des infestations potentielles de pucerons sont à gérer par la suite ;
- Les néonicotinoïdes : seul Actara est agréé contre le doryphore. Rémanence de 2 – 3 semaines. A appliquer après la floraison !
- spinosad et chlorantraniliprole: agréés seulement contre doryphore. Agissent via l’ingestion des feuilles traitées => très sélectifs pour les auxiliaires = > à privilégier en lutte intégrée !



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