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13 juin 2017 |
15:18 |
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Lutter contre les repousses de pommes de terre
Les tas d’écart de triage doivent être absolument gérés (bâchage, herbicides répétés, retournement, mélange avec fumier… les solutions existent !), car ils sont souvent à l’origine de contamination primaires du mildiou.
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Les repousses de pomme de terre dans les cultures de betteraves, maïs, chicorées, oignons, pois, haricots, sont moins fréquemment à l’origine des contaminations primaires du mildiou. Leur densité est moindre donc la période d’humectation est réduite. Elles ont subi plusieurs passages successifs d’herbicides donc la cuticule de la feuille de pomme de terre est plus épaisse en début de végétation et donc moins sensible au mildiou. Néanmoins il est très important de gérer ces repousses. Pourquoi ? Parce qu’elles sont souvent à l’origine des contaminations secondaires, c-à-d une fois que le mildiou est dans l’environnement, elles maintiennent une pression du pathogène tout au long de la saison. Une parcelle de betterave ou de chicorées dont le précédent était un froment et l’anté-précédent une pomme de terre, et infestée de repousses, cela équivaut à une rotation pomme de terre- froment- pomme de terre d’un point de vue fatigue du sol et risques pathogènes.
Si la lutte chimique n’est pas possible, et tant que la culture le permet, un binage permet de réduire jusqu’à 70% les repousses de pomme de terre. Solution ultime, l’arrachage manuel.
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