La FUGEA se demande comment de telles pratiques peuvent être commises dans le plus gros abattoir porcin de Belgique. Si ces images reflètent vraiment la réalité de cet abattoir, La FUGEA exige à ce que les responsables de ces agissements soient identifiés, mis en cause.
Chaque abattoir fait l’objet de nombreux contrôles de l’AFSCA concernant le bien-être animal et la salubrité de la viande. En effet, des vétérinaires indépendants chargés de mission par l’AFSCA sont présents dans chaque abattoir belge pour examiner les animaux avant la mort (« ante mortem »), pendant et après la mort (« post mortem »). L’examen « ante mortem » est effectué pour établir l’identification des animaux et pour vérifier le bien-être de l’animal. Si ces images reflètent vraiment la réalité, alors où étaient les vétérinaires dépêchés par l’AFSCA qui sont censés suivre l’entièreté de la chaîne à l’abattoir de Tielt ? De leur côté, les éleveurs de porcs sont soumis à de nombreux contrôles réalisés par l’AFSCA pour régulièrement améliorer le bien-être animal. Pourquoi ces nombreux contrôles n’ont pas eu lieu à l’abattoir de Tielt ? Si ces images reflètent vraiment la réalité de l’abattoir de Tielt, le Ministre fédéral de tutelle en charge de l’AFSCA doit aussi prendre ses responsabilités vis-à-vis de l’Agence et demander à faire fermer l’abattoir durant la durée de l’enquête.
Le bien-être des animaux doit-il être une des conséquences de l’augmentation de la productivité et de la diminution des coûts que les abattoirs subissent pour survivre ? La solution face à cette horreur ? Le soutien à nos abattoirs de proximité ! La FUGEA a interpellé le mois passé le Ministre wallon de l’Agriculture en charge de la compétence des abattoirs communaux afin de l’inciter à soutenir ces abattoirs de proximité à taille humaine, gage de bien-être animal. Faute de trouver des structures d’abattage proche de chez eux, les éleveurs doivent faire entreprendre de nombreux kilomètres à leurs animaux pour les faire abattre leurs bêtes. La FUGEA tient une nouvelle fois à interpeller les autorités politiques et le Ministre wallon sur cette situation afin de soutenir les éleveurs et favoriser les abattoirs communaux gage de proximité et de bien-être animal.