L’AFSCA suit de près la fraude portant sur de la viande brésilienne. Lundi, la Commission européenne a diffusé des informations qui permettent à l’Agence de lancer une action plus spécifique. Jusqu’à présent, en plus du contrôle documentaire auquel chaque envoi qui passe par les postes d’inspection frontaliers dans les ports belges était soumis, 34 % des lots étaient contrôlés physiquement et des échantillons étaient prélevés dans plus de 10 % des cas. Maintenant, l’AFSCA a encore renforcé ces contrôles. Les envois des entreprises brésiliennes suspectées sont bloqués. Tous les autres envois de viande en provenance du Brésil sont soumis à des contrôles renforcés, y compris des contrôles physiques.
La Commission européenne coordonne les mesures pour garantir une approche uniforme dans toute l’UE. L’application des mesures renforcées dans les ports belges a également été demandée dans les autres ports européens. De son côté, la Commission européenne a fait le nécessaire pour suspendre les importations vers l’Europe des entreprises impliquées dans le scandale.
Cette approche coordonnée de l’Europe doit garantir que les viandes importées répondent aux mêmes exigences sanitaires strictes que celles d’application pour les viandes produites en Europe même. Les mesures prises dans les ports belges s’inscrivent dans ce cadre.