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 21 mars 2017 15:49 

L’industrie de la protection des plantes oeuvre à l’amélioration de la qualité de l'eau


Les produits de protection des plantes (PPP) constituent une solution de premier plan pour protéger efficacement les matières premières agricoles comme les céréales. La majorité des cultures sont cultivées en plein champ et font l’objet d’une protection contre toutes sortes de maladies et de ravageurs. L’un des défis principaux consiste à éviter que des PPP ne finissent dans les cours d’eau. L’industrie des PPP contribue à relever ce défi en mettant en oeuvre de nombreux projets visant à respecter les normes strictes de qualité de l’eau. Parmi ces initiatives, on retrouve le projet TOPPS, coordonné au niveau européen.

Le réseau TOPPSi est une initiative de longue date menée par l’ECPAii, l’Association européenne rassemblant les acteurs de l’industrie de la protection des plantes ainsi que divers instituts. TOPPS est l’acronyme de « Train Operators to Promote Best Management Practices and Sustainability » (« Former les opérateurs à promouvoir les bonnes pratiques en matière de gestion et de durabilité »). Les PPP s’immiscent dans les eaux par plusieurs voies : la pollution ponctuelle, le phénomène de dérive et l’érosion. Pour chacune de ces sources de pollution, le projet TOPPS élabore des bonnes pratiques agricoles et travaille sur trois axes pour réduire la pollution des eaux : les infrastructures, les équipements et la sensibilisation.

Le projet TOPPS a été lancé en 2005 et les agriculteurs devraient encore pouvoir en bénéficier jusqu’à 2018 au moins. Le projet a déjà permis de réaliser des actions dans 22 pays d’Europe. Les résultats des enquêtes menées auprès des parties prenantes indiquent une amélioration de la prise de conscience liée à la qualité de l’eau dans plusieurs pays européens.
Parmi les partenaires associés au projet TOPPS, on retrouve le centre de recherche de Flandre occidentale Inagro. « Le projet TOPPS nous permet de sensibiliser les agriculteurs et les horticulteurs à la pollution des eaux par les produits de protection des plantes et de leur fournir des astuces et des solutions pratiques (bonnes pratiques agricoles) afin de prendre cette problématique de la qualité de l’eau à bras le corps. Nous rédigeons des publications paraissant dans la presse agricole, réalisons des présentations et organisons des démonstrations ainsi que des journées d’étude », raconte Ellen Pauwelyn d’Inagro. Parallèlement, des journées d’étude sont organisées à l’intention des principales parties prenantes, notamment les vendeurs de produits phytopharmaceutiques, les enseignants de la filière agricole, le secteur de l’eau, etc. E. Pauwelyn fournit également des chiffres pour illustrer les effets du projet TOPPS : « Au cours de l’année écoulée, nous sommes parvenus à toucher presque 4 000 agriculteurs et horticulteurs et environ 200 parties prenantes grâce à une quarantaine d’actions réalisées dans le cadre du projet TOPPS. » « L’implication d’une grande variété de parties prenantes est cruciale si l’on veut s’attaquer à cette problématique et véhiculer notre message le plus largement possible », explique Veerle Van Damme de Phytofar.

Le projet TOPPS continuera d’investir dans des actions de sensibilisation également à l’avenir. « Nous espérons atteindre encore plus d’acteurs cette année par rapport à l’année dernière », déclare E. Pauwelyn. « Il est important d’accroître la prise de conscience liée à cette problématique et d’inciter tous les acteurs à mettre en place des mesures de protection de l’eau. Voilà pourquoi nous soutenons pleinement le projet TOPPS », ajoute V. Van Damme. La prochaine action prévue dans le cadre du projet sera un atelier intitulé « Construire son propre biofiltre ». Celui-ci sera l’occasion pour les agriculteurs et les horticulteurs de fabriquer un système d’épuration des eaux entièrement biologique afin de leur permettre d’épurer les eaux de nettoyage utilisées pour nettoyer les engins de pulvérisation. Une journée d’étude sera par ailleurs organisée fin avril à l’intention des responsables de la politique de l’eau et des sociétés de distribution d’eau potable afin de leur offrir des démonstrations des bonnes pratiques agricoles sur le site d’une exploitation. Après la Flandre, le Fyteauscaniii sera aussi lancé en Wallonie. Il s’agit d’une nouvelle application en ligne permettant de déceler instantanément si le site de l’exploitation présente des risques de pollution ponctuelle. L’analyse se fait à l’aide de huit questionnaires portant sur les activités liées à l’utilisation des PPP à l’exploitation et susceptibles d’engendrer des pollutions ponctuelles au niveau des cours d’eau.

L’eau est une ressource essentielle à la vie, ce qui explique pourquoi Phytofar a placé la protection de l’eau au coeur de ses activités. L’industrie a pleinement conscience que pour parvenir à une agriculture durable il convient de ne pas relâcher les efforts visant à promouvoir une utilisation adéquate des produits de protection des plantes. Par des initiatives telles que le projet TOPPS, nous souhaitons faire la différence sur le terrain



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