Ces deux mycotoxines sont règlementées au niveau européen pour les froments destinés à la consommation humaine (teneur maximale autorisée de 1.250 ppb pour le DON et de 100 ppb pour la ZEA). Les symptômes observés en juin dans certaines parcelles de froment d’hiver laissaient craindre des niveaux de DON supérieurs aux exigences de l’industrie alimentaire et de Biowanze (qui valorise aussi le gluten [max 1.250 ppb]).
Les résultats de l’enquête mycotoxines en pré-récolte réalisée grâce à la collaboration de plusieurs institutions du nord (L'université de Gand Ugent Inagro – LCG Landbouwcentrum Granen Vlaanderen, Rumbeke-Beitem) et du sud du pays (le Centre wallon de Recherches agronomiques de Gembloux [CRAW], les services agricoles de la Province de Liège [CPL-Végémar], l'Unité de Phytotechnie de ULg-Gembloux Agro Bio Tech, les services agricoles de la province du Hainaut [CARAH]) montrent qu’une grande majorité de lots ont des teneurs en DON inférieures à 500 ppb, ce qui est rassurant. En cas de contamination, les agriculteurs ne savent rien faire. Seuls les négociants peuvent essayer d’éviter l’incorporation de lots fortement chargés en DON en les envoyant en alimentation animale. Des dosages de zéaralénone ont été réalisés sur une trentaine d’échantillons de l’enquête 2016.
Tous les résultats sont en-dessous de 100 ppb.
En conclusion
- En l’absence de fusariose, il n’y a pas de mycotoxines
- En présence de symptômes de fusariose, des analyses sont indispensables car selon le champignon responsable de l’infection et les conditions environnementales, les résultats peuvent être très différents (Microdochium nivale ne produit pas de mycotoxines tandis que Fusarium peut en produire dans certaines conditions) Pour le groupe de Travail Mycotoxines, A. Chandelier, CRAW Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site : www.cadcoasbl.be