Reconnu comme le principal secteur industriel
Le chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire a augmenté de 11,9% sous la présidence de Bernard Deryckere, principalement en raison du succès des marchés d’exportation lointains tels que la Chine, le Canada et les Etats-Unis. Contrairement aux autres secteurs industriels, le secteur alimentaire a dès lors pu conserver l’emploi en Belgique ces dernières années (88.500 collaborateurs directs et 113.500 collaborateurs indirects) et affiche une balance commerciale positive.
Avec la marque « Food.be. Small Country. Great Food. », le secteur a également réussi à positionner l’alimentation belge à l’étranger et dans notre pays. « Nous étions déjà le principal secteur industriel du pays, mais grâce à Food.be nous sommes maintenant également reconnus comme tel », déclare le président sortant Bernard Deryckere. « Avec Food.be, nous montrons à l’étranger combien nous sommes fiers de notre alimentation, comme par exemple lors de l’exposition universelle à Milan. Dans le pavillon belge, qui a attiré en moyenne 15.000 visiteurs par jour, nous avons vendu quotidiennement une tonne de frites et 750 litres de bières belges».
Lutter contre les défis complexes grâce à un modèle de concertation
L’industrie alimentaire souhaite continuer à jouer son rôle de pionnier dans l’avenir. La poursuite de cette croissance reste dès lors une priorité pour Jean Eylenbosch, nouveau président de la FEVIA. « Partons de nos forces : la qualité et l’innovation constituent la base de notre modèle de croissance. Nous sommes en droit d’être encore plus fiers de ce que ce petit pays produit en termes d’alimentation », déclare Jean Eylenbosch.
En plus de la croissance, le nouveau président de la FEVIA souhaite mettre davantage l’accent sur la concertation. L’industrie alimentaire doit être impliquée dans des solutions coordonnées afin de conserver l’emploi dans notre pays et de lutter ensemble contre les défis sociétaux. Jean Eylenbosch précise : « Dans ce petit pays, nous ne pouvons lutter contre les défis complexes tels que les déchets et l’obésité qu’à partir d’un modèle de concertation. Je veux tendre la main à nos gouvernements afin d’engager le dialogue dans chacun de ces dossiers. Ce n’est qu’en rassemblant toutes les parties prenantes autour d’une table et en développant conjointement un plan d’action que des résultats peuvent être obtenus ». Un bon exemple de collaboration entre le gouvernement, l’industrie et la distribution est la problématique de la réduction de sel. En quelques années, le citoyen consomme 10% de sel en moins grâce à une baisse progressive de la teneur en sel des produits alimentaires belges.
Une approche pragmatique
Le nouveau président de la FEVIA plaide pour une approche pragmatique adaptée au petit pays qu’est la Belgique. « Nous devons réaliser que nous travaillons et vivons en Belgique. Le slogan de Food.be n’est pas par hasard ‘Small country. Great food.’ : notre pays n’est ni une île, ni un géant. Il ne représente qu’un petit point sur la grande carte du monde. Nous devons donc rester réalistes et comprendre que nos concurrents étrangers sont à notre porte », conclut Jean Eylenbosch.
