L’objectif est d’expliquer à ces établissements comment ils peuvent mettre en pratique des notions telles que l’autocontrôle, les bonnes pratiques d’hygiène, l’HACCP et la notification obligatoire.
Mais à quoi ces notions correspondent-elles précisément ?
• L’autocontrôle est l’ensemble des mesures que les établissements doivent prendre afin de garantir la sécurité alimentaire des produits qu’ils proposent aux consommateurs. Avoir un système d’autocontrôle est légalement obligatoire depuis 2005 déjà.
• Les bonnes pratiques d’hygiène se rapportent aux exigences qui sont établies en matière d’infrastructure, de matériel et appareils, d’entretien de ceux-ci, de transformation des déchets, d’hygiène personnelle, de vêtements,…
• L’HACCP (Hazard analysis critical control points) est un système qui prévoit la mise en évidence des dangers et la détermination de la manière dont on peut les maîtriser. Les microorganismes pathogènes constituent un des dangers les plus fréquents (bactéries,levures, champignons, virus). Afin de les garder sous contrôle, il est important de respecter les températures (de conservation) adéquates. Les réfrigérateurs, congélateurs, bains-marie, ... fonctionnent-ils correctement et la température peut-elle facilement être contrôlée ?
• La traçabilité permet de suivre le chemin parcouru par un produit.
En cas de problème, des produits dangereux doivent pouvoir être facilement et rapidement retirés du marché. Pour cela, des registres des produits qui entrent et qui sortent doivent être tenus.
• Lorsque la situation n’est plus sous contrôle, il faut le signaler le plus rapidement possible à l’AFSCA. C’est ce qu’on appelle la notification obligatoire.
La cellule de vulgarisation a déjà formé plus de 40 000 personnes. Un aperçu des projets :
• Horeca. Les restaurateurs ont été personnellement invités par province à suivre une formation. Un rappel de l’invitation a été envoyé aux établissements qui avaient reçu un avertissement et à ceux qui lançaient leur affaire.
• Une alternative aux amendes administratives. L’Agence vise l’amélioration de l’hygiène dans l’horeca (restaurants, bars pita, friteries, snackbars, ...) et, depuis 2011, propose aux établissementsde supprimer leur amende administrative si leur personnel suit une formation organisée par la cellule de vulgarisation. Cela ne vaut que pour une première amende et cela ne s’applique pas aux infractions relatives à l’interdiction de fumer.
• Milieux d’accueil collectifs pour la petite enfance. Le nouveau guide d’autocontrôle pour les milieux d’accueil collectifs de la petit enfance a été publié en 2013. Des formations ont été organisées à cet effet en collaboration avec Kind en Gezin et l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE).
Cuisines d’école. En 2010, en collaboration avec les Régions et les Communautés, des formations ont été lancées pour les responsables et les élèves d’écoles hôtelières, d’écoles de boulangerie et de boucherie, et poursuivies depuis.
• Enseignement professionnel : projet spécifique sur mesure pour les étudiants de dernière année dans une orientation qui se rapporte à l’alimentation.
• Cuisines de collectivité : projet spécifique pour les cuisines de collectivité dans les hôpitaux, les maisons de repos, les prisons, …
• Les banques alimentaires et les associations caritatives : projet s’adressant spécifiquement aux volontaires qui sollicitent des dons de nourriture ou tiennent un restaurant social.
• Camps de vacances : projet pour les responsables et les cuistots de mouvements de jeunesse.
La cellule de vulgarisation donne non seulement des formations mais collabore aussi à diverses publications et est présente au stand de l’AFSCA lors des salons professionnels.
