"L'agriculture est un secteur très important, un secteur économique que l'on doit soutenir, notamment avec des mesures au niveau fédéral. Mais je veux aussi me battre sur le plan européen", a déclaré M. Michel à l'agence Belga.
Plusieurs Etats-membres touchés par la crise du lait, dont la Belgique et la France, ont obtenu vendredi la convocation, le 7 septembre prochain, d'un conseil européen extraordinaire des ministres de l'Agriculture.
En Belgique, les prix moyens payés aux producteurs laitiers oscillent autour des 25 centimes le litre, ce qui ne leur permet pas de couvrir leurs coûts de production. En France, les producteurs ont arraché vendredi, à l'issue d'une réunion avec les industriels et les distributeurs, une hausse de 4 centimes, à 34 centimes d'euro le litre.
"Il est essentiel que les agriculteurs soient correctement rémunérés. On doit veiller à ce qu'il y ait une reconnaissance de leur travail et cette reconnaissance passe par le prix", a encore estimé en substance Charles Michel, soulignant également la nécessité d'une certaine stabilité des prix, habitués à jouer "aux montagnes russes" au grand dam des producteurs.
Présent samedi à Libramont, M. Michel a longuement parcouru les allées de la foire agricole, n'hésitant pas à se mêler aux visiteurs présents en nombre malgré un temps maussade. Le Premier ministre a eu l'occasion de visiter plusieurs stands officiels ou de diverses associations mais aussi de goûter à quelques produits du terroir.
Accompagné du ministre fédéral de l'Agriculture, Willy Borsus, M. Michel a participé à la remise des prix dans le cadre du concours de la race bovine "Blanc bleu belge". Il a également remis le prix "Femmes chefs d'entreprises" décerné par l'Union des agricultrices wallonnes et l'association des femmes chefs d'entreprises de Belgique.
