Alimentation
Animaux
Cultures
Economie
Elevage
Environnement
Général
Horticulture
Marchés
Mécanisation
Politique
Login
 
 
 
Vous pouvez vous enregistrer et vous abonner en cliquant ici
(€ 72,60, TVA incl.)
 
Oublié votre mot de passe?
article suivantVolgend Artikel

 19 mars 2015 14:47 

Remplacement de certains pesticides par des solutions alternatives moins nocives


À partir du 1er août 2015, le SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement remplacera progressivement certains pesticides par des produits moins nocifs pour l'environnement et pour la santé, ou par des méthodes non chimiques de prévention et de lutte. Ce changement s'opérera sur la base d'une évaluation comparative en profondeur, qui veillera également à ce que la protection de nos cultures reste efficace.

Le 12/03/2015, la Commission européenne a publié une première liste de 77 substances actives pour la protection des cultures entrant en ligne de compte en vue de leur remplacement par des produits ou des méthodes de lutte ou de prévention alternatifs (Règlement d’exécution (UE) n° 2015/408). Il s'agit là de substances présentant certaines propriétés indésirables : elles sont par exemple bien plus nocives pour la santé que la plupart des autres substances actives, elles se dégradent difficilement dans l'environnement et sont en plus toxiques ou comportent un risque élevé pour la contamination des nappes phréatiques.

Lorsqu'un État membre reçoit une demande d'autorisation pour un pesticide qui contient une ou plusieurs de ces substances, il devra comparer ce produit aux autres qui sont déjà autorisés pour le même usage. Si l'évaluation du risque démontre qu'un produit existant est considérablement plus sûr pour la santé de l'homme et de l'animal ainsi que pour l'environnement, le nouveau produit ne sera alors pas autorisé. Il en ira de même si une méthode non chimique de lutte ou de prévention existe déjà. Étant donné le fait que le remplacement éventuel de chaque pesticide concerné est évalué de manière individuelle, ce processus se déroulera de manière très graduelle.

L'évaluation comparative comporte un certain nombre de conditions importantes. Ainsi, un remplacement éventuel ne peut être préjudiciable pour les "petits usages", par exemple dans les cultures de petite superficie, pour lesquelles il y a déjà trop peu de pesticides disponibles. En plus, elle ne peut entraîner d’inconvénient économique ou pratique majeur. Enfin, une offre suffisamment diverse en produits ayant un effet différent doit être maintenue, afin d'éviter le risque de résistance des ravageurs et des maladies.

Cette manière de travailler permettra dès lors de continuer à évoluer vers une utilisation durable des pesticides, sans que soit compromise l'efficacité de la protection de nos productions agricoles.

Il est important de savoir que les substances entrant en ligne de compte en vue de leur remplacement ne sont pas interdites. Ces substances sont approuvées au niveau de l'Union européenne, parce qu'il est démontré qu'elles peuvent toutefois bel et bien être utilisées d'une manière sûre. Elles satisfont en effet aux mêmes normes que tous les autres produits autorisés.



  Flash Actua
 
Gestion des tas de terre de déterrage ou d’écarts de triage Lees meer
 
 
Evolution des stocks belges depuis la récolte 2023 jusque début avril 2024 Lees meer
 
 
Communiqué de presse de Belfertil et BelgapomLees meer
 
 
Journée météorologique mondiale 2024 Lees meer
 
 
Les végétaux obtenus au moyen de certaines Nouvelles Techniques Genomiques (NGTs)Lees meer
 
 
Réception du plant et gestion du plant de pomme de terreLees meer