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 16 déc 2014 12:55 

Actua en pommes de terre


Depuis le début de la saison (septembre), on constate que le marché est un marché « des lots à problèmes (PSE trop bas, pourries,…), non conservables (que ce soit pour des raisons de stockage précaire ou de mauvaise conservabilité) et des sur-tonnes de contrats »…

Les prix aux producteurs des dernières semaines ne reflètent pas le prix de pommes sèches conservées selon les règles de l’art. Car l’offre forcée, alimentant un marché où celle-ci a quasi systématiquement toujours été plus importante que la demande, n’a jamais permis d’afficher « les vrais prix », sauf en ce qui concerne les pommes de terre « sèches, saines (et fritables) » partant à la grande exportation (Afrique, Caraïbes,…) le plus souvent via le négoce néerlandais à des prix producteurs de 3,00 €/qt voire plus (mais les volumes concernés sont minimes).

Ce marché atone, systématiquement qualifié de « calme », est pourtant caractérisé ces derniers mois par beaucoup de dynamisme et de nouveaux records de l’industrie de la transformation Bénéluxienne en matière de transformation et de grande exportation (hors Union Européenne) grâce aux très bas prix et à la faiblesse de l’euro… Entre septembre et novembre 2014, les exportations de frites du Bénélux ont cru de 30% par rapport à la même période en 2013 (Eurostat via AMI GmbH) !

De quoi seront faits les semaines et mois qui viennent ? Comme c’est souvent le cas, à la fois de « chiffres » et de « psychologie »… ! Comment auront évolué les stocks en regard de la très bonne transformation industrielle, des évacuations forcées (bétail, biogaz,…) et de l’exportation… ?

L’offre forcée va-t-elle se poursuivre ou se tarir progressivement ?  L’ambiance ou stemming particulièrement négative ces dernières semaines pourrait faire place à un optimisme prudent, s’il y avait une période de froid prolongée (bonne pour la consommation, bonne pour l’exportation si le gèle abîme des stocks dans l’Est et à l’Est de l’Europe), et/ou si l’exportation tirait un peu plus, et/ou si les plantations de hâtives sur le pourtour méditerranéen et/ou dans le Palatinat et en Rhénanie étaient retardées ou les croissances ralenties… ou encore tout simplement si la transformation industrielle des pays NEPG continuait à consommer autant de pommes de terre que c’est le cas depuis les arrachages…

 



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