Carlo DI ANTONIO se réjouit de cette avancée pour le bien-être animal en Wallonie. Lors de sa prise de fonction, Carlo DI ANTONIO a immédiatement fait part de sa volonté de mettre en œuvre rapidement cette interdiction.
Lorsqu’il était Ministre de l’Agriculture, Carlo DI ANTONIO avait déjà marqué son opposition à ce type de production et d’élevage en Wallonie, à l’occasion de plusieurs interpellations au Parlement wallon sur un projet d’installation d’un élevage de visons à Virton.
L’interdiction d’élevage d’animaux pour la production de fourrure a déjà vu le jour dans plusieurs pays européens. C’est le cas au Royaume-Uni, en Bulgarie et en Autriche. L’interdiction de l’élevage des visons est également prohibée aux Pays-Bas depuis 2012.
En Belgique, seuls les visons sont élevés pour leur fourrure. Les entreprises sont toutes situées en Flandre. Le texte aujourd’hui adopté visait à anticiper la possibilité de voir de telles entreprises s’implanter en Wallonie.
Outre le fait que ce type de production est inacceptable sur le plan éthique, l’élevage d’animaux pour leur fourrure rencontre des difficultés quant au respect du bien-être des animaux.
Enfin, il apparait que les élevages de visons sont nuisibles à l’environnement. Deux études menées en 2010 et en 2013 indiquent que l’impact environnemental d’un kilogramme de fourrure de vison est bien plus important que celui de 1 kg de tissu à base de coton, d’acrylique ou de polyester. Le rapport est de dix contre un pour un grand nombre d’effets environnementaux. Un manteau doit par exemple pouvoir être porté sept fois plus longtemps pour éviter cette distorsion.