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 24 nov 2014 17:20 

Réaction de l'AFSCA aux déclarations de Natuurpunt concernant les oiseaux migrateurs


L'Agence alimentaire souhaite réagir au communiqué de presse diffusé par Natuurpunt et aux déclarations de Monsieur Roggeman.

Pour l'AFSCA, il est clair que les oiseaux sauvages peuvent jouer un rôle dans la contamination par des virus de grippe aviaire hautement pathogènes.

Entre 2005 et 2007, il est apparu clairement pour le virus H5N1 que les oiseaux migrateurs jouent un rôle dans l'introduction du virus en Europe. En raison des routes de migration en Asie et depuis l'Asie vers l'Europe, les virus de la grippe aviaire en provenance d'Extrême Orient peuvent atteindre l’Europe.
Le virus ne peut dès lors pas être ramené par une espèce d’oiseau déterminée ni en un seul trajet, mais il atteint l’Europe en plusieurs étapes suite à la transmission du virus entre oiseaux aquatiques sauvages comme les canards, les oies et les cygnes.
Une fois en Europe, les oiseaux migrateurs contaminés peuvent transmettre le virus aux populations locales, par exemple lorsque, au cours de leur voyage migratoire vers leurs zones d'hivernage, ils se reposent au niveau de plans d'eau également fréquentés par des populations locales d'oiseaux. Ce sont donc les populations locales et pas nécessairement les oiseaux migrateurs qui transmettent le virus aux volailles. Ceci vaut d'ailleurs pour tous les virus de la grippe aviaire.

Le virus H5N8 a déjà été détecté chez les oiseaux aquatiques sauvages, à plusieurs reprises en Extrême-Orient et une fois en Europe : le week-end dernier dans le nord de l'Allemagne. Comme le virus H5N1, ce virus se présente chez ces oiseaux sous sa forme hautement pathogène. Chez les oiseaux aquatiques sauvages, il ne cause guère, voire pas de problèmes parce que les canards et les oies sont naturellement plus résistants aux virus de la grippe aviaire. Mais étant donné que ce virus est présent sous sa forme hautement pathogène, il entraîne immédiatement de très graves problèmes s’il est transmis à des volailles.

Les mesures sont donc bien basées sur des faits et ont pour but d'empêcher les contacts entre les oiseaux aquatiques sauvages et les volailles, et d'éviter ainsi au maximum l'introduction de ce virus en Belgique.

Voici, pour mémoire, les mesures applicables dans les zones naturelles sensibles :
Pour tous les détenteurs de volailles, qu'ils soient professionnels ou hobbyistes, les mesures ci-après sont en vigueur :
- alimentation et abreuvement des volailles à l'intérieur ou dans un lieu à l'abri des oiseaux sauvages,
- l'eau pour l’abreuvement des volailles ne peut être de l’eau de surface,
- séparer les canards/oies des autres volailles,
- confinement des volailles détenues à titre professionnel.

L’AFSCA souhaite également souligner que d’autre mesures ont également été prises pour éviter l’introduction du virus, par contact, dans des élevages de volailles. Entre autres l’accès à tout endroit en Belgique où des volailles ou d’autres oiseaux vivant en captivité sont présents est interdit à tout véhicule, toute personne et tout matériel qui, dans les 4 jours précédents, a été en contact avec des volailles ou avec une exploitation détenant des volailles, dans une zone à risque en Allemagne, au Royaume Uni ou aux Pays-Bas.

 



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