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 09 sep 2014 12:04 

Froment situation mouche grise: zone à risque à l’Est et au Centre


Le niveau de population de mouche grise est estimé par la mesure des pontes dans des sites connus pour être favorables aux pontes de l’insecte.
Réalisée la dernière semaine du mois d’août, lorsque les pontes peuvent être considérées comme terminées, cette tournée consiste à prélever des échantillons de terre sur 5 cm de pofondeur, puis d’en extraire et d’en dénombrer les oeufs de mouche grise.
Ces prélèvements se font sous betteraves, couvert de référence, le plus favorable aux pontes.

à télécharger:
tableau (293.3 Kb)

Des analyses effectuées (68), il ressort que 7 (chiffres en gras dans le tableau ci-après) de nos sites sont des sites à risques, soit 10 % des sites. Pour rappel, en 2013 : 9 sites sur 68 étaient à risque (13%). Les résultats présentés ci-après vous sont présentés à titre indicatif, il ne faut pas les considérer de manière individuelle. La limite de l’enseignement que l’on peut tirer étant dans la tendance géographique générale (présence ou non de site détecté comme à risque) et non dans les valeurs individuelles.

Les niveaux de ponte sont plus faibles que l'an dernier mais toujours assez présent dans l'Est et dans une moindre mesure au Centre du Pays.

Etant donné la répartition des sites où les populations de mouche grise dépassent le seuil de précaution (chiffres en gras dans le tableau ci-après), on peut dire que la saison qui s’annonce est à risque de dégâts de mouche grise pour l’Est et dans une moindre mesure pour le Centre. En effet, si l’hiver est favorable à l’insecte (hiver froid et sec ouvrant les sols en profondeur) les niveaux de population mesurés dans l’Est et dans une moindre mesure au Centre sont à risques.

Même dans les régions les plus infestées, tous les froments ne sont pas menacés. En effet, les semis d’octobre ne souffrent quasi jamais de la mouche grise. Même si des attaques quelquefois assez denses y sont observées, la culture compense très facilement les pertes de tiges par le tallage. D’autre part, les semis succédant à des céréales, du maïs, du lin, des haricots ou du colza, ne sont pas menacés, car ces précédents ne constituent pas des couverts favorables à la ponte.

Dans nos conditions de culture, pour être menacées de dégâts de mouche grise, une emblavure doit réunir les conditions suivantes :
- Précédent betterave,
- Semis tardifs (à partir de début novembre, aggravation jusqu’au semis de printemps les plus menacés).

L’historique d’attaque récent d’une parcelle par la mouche grise est également un indice dont on peut tenir compte.

Lorsque ces conditions sont réunies, un traitement de semences constitue une précaution utile. Deux traitements sont autorisés à ce titre : FORCE (7744P/B composé de tefluthrine) ou LANGIS (10205P/B composé de cypermethrine).

 



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