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 21 nov 2013 11:58 

Réaction de l’AFSCA sur l’article du STANDAARD sur le contrôle des denrées alimentaires


L’AFSCA réfute les déclarations d’une journaliste du STANDAARD selon laquelle le contrôle alimentaire serait déficient.

Alors que l’Agence alimentaire belge (AFSCA) est opérationnelle depuis une dizaine d’années, on peut constater que notre pays n’a plus connu d’incident notable dans la chaîne alimentaire contrairement à d’autres pays européens.
 
La politique de l’Agence se base sur deux principes : la prévention d’abord car les autorités ne peuvent garantir seules la sécurité des denrées et la répression si nécessaire pour les fraudeurs et les opérateurs qui ne respectent pas les règles malgré les avertissements.

Pour le volet prévention, on peut citer :
- L’autocontrôle obligatoire mis en place par le producteur.
- Toutes les entreprises sont inspectées à une fréquence prédéterminée.
- L’audit et la certification du système d’autocontrôle par un organisme certificateur accrédité selon les standards internationaux et agréés par l’AFSCA est une mesure facultative mais encouragée par l’Agence (la contribution annuelle des opérateurs concernés est réduite à 25% de la contribution normale).
Environ 20.000 entreprises sur 147.000 sont actuellement certifiées.
- La mise à disposition de guides sectoriels didactiques rédigés par ou avec les fédérations professionnelles.
Actuellement 95% des opérateurs de la chaîne alimentaire peuvent s’appuyer sur un tel guide pour mettre un autocontrôle efficace en place.
- La formation via la cellule de vulgarisation de l’AFSCA notamment, qui concerne surtout le B2C (Horeca, boucheries, magasins) et touche environ 6.000 à 7.000 participants par an.

Pour le volet répressif : l’Agence applique la loi et principalement des amendes administratives sont exigées par les commissaires aux amendes travaillant en toute indépendance. En 2012,  2,8 millions € ont été réclamés.
- Si nécessaire, des denrées sont saisies (772 tonnes en 2012) ou des établissements sont temporairement fermés (123 en 2012).
- Si nécessaire, la certification à l’exportation est interrompue en attendant que toutes les garanties soient données sur la sécurité du produit.

C’est ce qui s’est passé avec la société laitière évoquée dans l’article du STANDAARD et cette mesure est bien plus pénalisante qu’une quelconque amende administrative.

Gil Houins, l’Administrateur délégué de l’AFSCA s’est étonné de cet article à sensation dans un journal généralement réputé sérieux et qui fait la une en reprenant hors contexte quelques éléments d’un rapport d’inspection de la Commission européenne alors que celle-ci considère l’AFSCA comme un modèle du genre. Le dernier rapport sur la Belgique publié également par l’Office Alimentaire et Vétérinaire de la Commission il y a un mois ne fait même pas de recommandation à l’Agence après avoir vérifié ses procédures de contrôle.
 



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