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 29 mars 2011 15:30 

Situation phytosanitaire de l’escourgeon


Dates des observations : du 25 au 28 mars 2011.
Localités suivies : Hainaut (Ath et Wadelincourt), Brabant wallon (Enines), Liège (Waremme, Visé et Engis).
Variétés observées : Alinghi, Heikel, Lomerit, Pélican et Proval.
Dates de semis : du 20 septembre au 9 octobre 2010.

Cette année, la situation phytosanitaire de l’escourgeon est basée sur l’observation de 15 parcelles situées dans six localités réparties sur l’ensemble de la région céréalière entre Tournai et Visé. Après un début d’hiver précoce et froid et une sortie d’hiver plus douce, l’état de la culture d’escourgeon est bon. Dans les champs observés, l’escourgeon arrive en moyenne au stade fin tallage - redressement (stade 30), ce qui correspond à un développement ‘normal’ pour la saison.

La rhynchosporiose a été observée dans cinq des six localités suivies. Elle n’a pas été observée à Visé et était quasi absente à Waremme et Engis. Par contre, en Brabant Wallon et dans le Hainaut, elle était bien présente sur les étages foliaires les plus bas, à des fréquences de 30% ou 50%, respectivement, pour l’avant avant-dernière feuille actuelle chez les variétés sensibles. Il est à noter qu’à Wadelincourt, Ath et Enines, l’intensité la maladie était moindre voire quasi nulle sur l’une des variétés observées (Pélican), témoignant de l’intérêt de la résistance variétale. Néanmoins, cette variété se révèle plus sensible à l’helminthosporiose.

L’helminthosporiose a été observée dans toutes les parcelles observées. Elle est présente sur les étages foliaires inférieurs mais elle a aussi été observée sur l’avant dernière feuille dans trois localités à des fréquences comprises entre 5 et 20% sur les variétés sensibles. La sévérité de la maladie était néanmoins faible.

L’oïdium a également été observé sur l’ensemble des parcelles, à des fréquences allant de 7 à 97% selon la variété.

La rouille a été observée uniquement dans le Hainaut à des fréquences allant de 8 à 35%.

Malgré la présence des maladies, il est un peu tôt pour envisager un traitement. Il est très fréquent de voir des infections fongiques à la sortie de l’hiver mais c’est l’intensité des infections sur les nouvelles feuilles qui détermine de la nécessité ou non d’un traitement. Le climat sec du mois de mars n’a pas été favorable à la progression de l’helminthosporiose et de la rhynchosporiose. Il convient de rester attentif aux conditions météorologiques des semaines à venir qui seront décisives quant à l’évolution de ces maladies. Le prochain avis sera celui du 05 avril prochain.

Coordination scientifique : Groupe « maladies », A. Legrève, JM Moreau, Y. Galein ;

Jaunisse nanisante : rien à signaler ; mouche grise : quelques attaques

Comme il était prévu, la jaunisse nanisante ne pose aucun problème en cette sortie d’hiver. Les jaunissements qui peuvent apparaître dans les champs ont d’autres origines (voir avis «maladies ci-dessus»). En revanche, des attaques de mouche grise sont observées en froment. Elles se manifestent par le jaunissement, puis le dessèchement de la plus jeune feuille. C’est à ce moment de la saison que les dégâts apparaissent les plus spectaculaires. Les attaques touchent plus fréquemment et plus intensément les froments succédant à la betterave. On peut toutefois observer des attaques après pommes de terre ou chicorée, et même après d’autres cultures. L’intensité des attaques observées cette année est généralement faible à très faible et ne suscite aucune inquiétude quant à l’évolution de la culture.



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